[imgslider imgurl= »6980″]
La fête du Coucou arrive à grand pas et toute la ville est en ébullition ; Il y a tant de préparatifs à penser et mettre en place !
Ce matin, les enfants ont couru récolter des gouttes de rosée et, ce soir, juste avant que la lune n’apparaisse, les remplisseurs les placeront au centre des fleurs de Coucou.
Les jeunes femmes façonnent de délicieuses pâtisseries, les plus âgées décorent les rues de fleurs multicolores, et les ancêtres concoctent des breuvages à base de Coucou tel que le veut la tradition.
Les hommes, eux, se consacrent à toute la partie technique, les plus âgés enseignant les plus jeunes.
A la tombée de la nuit, tous se rassemblent et partent les uns derrière les autres, entourant les chars remplis de la rosée du matin, pour ne s’arrêter qu’une fois arrivés au pied d’un vieil arbre où des conteurs racontent sur fond musical l’histoire d’un lutin qui voulut vivre au milieu des hommes et comment il fut transformé en racine le même jour.
A la fin du conte, la procession reprend alors la route, chantant et dansant, en sillonnant le village pour que les remplisseurs remplissent de gouttes de rosée chaque fleur de Coucou avant que la lune ne se soit complètement levée.
Une lune pleine et brillante qui viendrait allumer la rosée de mille étincelles, ouvrant dans un artifice de lumière la fête du Coucou. Fête en souvenir de celui qui voulut vivre différemment et leur prouva, à ses dépens, que cela était possible mais avec des conséquences terribles.