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Je regarde autour de moi et me retrouve transportée dans un monde digne d’un film fantastique.
C’est dans cette atmosphère qu’arrive tranquillement un cerf placide, sa respiration se dégageant en légère brume vaporeuse.
Il s’arrête et regarde autour de lui, là, juste devant moi. Je ne bouge plus, ma respiration en suspens et mes yeux écarquillés tellement j’ai peur d’anéantir ce moment d’un geste involontaire. Je peux entendre sa respiration saccadée presque me toucher.
Doucement il se penche vers ce fragile bouton de fleur pas encore éclos, laissant descendre de sa ramure des passagers peu ordinaires.
Chacun se fraye un passage parmi les pétales serrés et commence à travailler minutieusement. Je les regarde faire, ma curiosité éveillée au point d’en oublier la présence de leur majestueuse monture.
Plusieurs sont partis au coeur du bouton, d’autres se sont placés au bord de la tige et de dont mis à masser les bords des pétales ; peut-être appliquent-ils un enduit, je ne peux le discerner. Lorsque des lianes sortent du coeur de la fleur pour arriver tout autour d’elle, de petits êtres glissant le long, y restant accrocher et tirant de toute leur force.
Sous l’effort les pétales commencent à s’entrouvrir, me laissant découvrir d’autres personnages poussant de solides bâtons posés à l’intérieur des pétales.
Puis tout le monde se dépêche, reprend ses affaires, et remonte sur le cerf qui fait route pour aller se pencher vers un autre bouton de fleur.
Demain, une autre équipe viendra surement finir le travail si le soleil n’est pas venu le faire avant.